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14 janvier 2024Samba Niébé Couly Diop est né en 1882 à Ndombo et est décédé le 12 juin 1927 à l’hôpital colonial de Saint-Louis à l’âge de 45 ans. Il a passé sa jeunesse entre Khoumeu (Dagana) et Saint-Louis.
En 1893, il était pressenti pour devenir chef de canton, mais il a préféré poursuivre ses études à l’école des fils de Chefs (anciennement l’école des otages de Saint-Louis) afin de devenir enseignant. Cette décision lui a permis d’acquérir davantage d’expérience.
Par la suite, il a été affecté à Fatick en tant qu’enseignant, puis à Dagana, où il a également travaillé aux côtés du commandant de cercle. Il a assumé la responsabilité de la gestion de la Poste de Saint-Louis.
En 1920, il a été nommé chef de province et secrétaire général du conseil colonial à Saint-Louis. Il a été décoré Chevalier de la Légion d’honneur le 23 janvier 1925. De plus, il était Officier de l’Étoile noire du Bénin, de l’Étoile d’Anjouan et du Nicham Iftikhar.
Samba Niébé Couly Diop était un homme d’honneur, toujours engagé à défendre les intérêts moraux des chefs locaux, des administrés et des couches sociales les plus défavorisées. Il s’est également dévoué à promouvoir la justice et le rayonnement de la patrie.
En tant que fervent musulman, très pratiquant, il a contribué à entretenir des relations avec les familles religieuses et a apporté son soutien aux « Daara », en particulier. Ami de Serigne Babacar Sy Malick, avec qui il a collaboré professionnellement à la Poste de Saint-Louis, il a adopté le wird de la Tidiania et est resté très proche de la grande famille d’El Hadji Malick Sy.
Samba Niébé Couly Diop était un homme pieux, bon, humble, généreux et d’une grande sagesse.
** Pour avoir plus d’informations, cliquer ICI pour télécharger le document qui retrace sa vie et son oeuvre.
Qui était Samba Niébé Couly DIOP?
Qui était le Marosso Tassé Yandé Wagane DIOP?
Qui était le Brack Couly Mbaba DIOP?
Qui était Ndaté Yalla Mbodj?
Qui était Sidiya DIOP? [...]
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13 janvier 2024Le Marosso Tassé Yandé Wagane DIOP est le fils du Brack Couly Mbaba Diop et de la princesse guelewar du Sine Yandé Wagane Faye. Descendant du ‘Brack’ Yérim Mbagnick Mbodji Arame Bakar et du ‘Beurguet’ Couly Codou Ngouye Ndao Diop, il était d’une très grande beauté et d’une élégance remarquable. Il épousa la reine Ndatté Yalla Mbodji après son divorce avec le Béthio Sakoura Diop.
La Linguére va nommer son nouveau mari ‘Maroosso’ (gouverneur de la province de Rosso), mais au-delà de ses fonctions de kangame, elle lui confia toutes les prérogatives royales du Brack, étant donné que le dernier Brack sera exilé à Khouma loin de la capitale Nder.
Et rien n’est plus illustratif du rôle du mari de la Reine lors de l’audience qu’elle accorda à Nder le 1er Septembre 1850 à l’Abbé David Boilat . Tout le protocole d’état était assuré par le Marosso Tassé qui dans les illustrations de l’abbé Boilat portait une tunique cousue dans la même étoffe que celle du grand boubou de la Reine.
La plus part des correspondances entre la colonie du Sénégal et le Walo portaient la signature de la Linguere Ndaté Yalla et de son mari, comme celle où elle demandait à Mr Brossard de récupérer ses dettes de parures sur les droits de douane autour de l’île de Saint Louis. Lorsque les troupes françaises de Faidherb vaincurent la reine Ndatté Yalla Mbodjio qui s’exila à Ndimb, le Marosso se rendit au Cayor, pays d’origine de son grand père Lat Dior Couly Dior Diop, père du Brack Couly Mbaba Diop.
Qui était Samba Niébé Couly DIOP?
Qui était le Marosso Tassé Yandé Wagane DIOP?
Qui était le Brack Couly Mbaba DIOP?
Qui était Ndaté Yalla Mbodj?
Qui était Sidiya DIOP? [...]
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12 janvier 2024Le « Brack » Couly Mbaba Diop est le fils du « Beurguet » Lat Dior Couly Dior Diop et de la princesse Mbaba Mboji, fille du Brack Rérim Mbagnick Mbodji Arame Bakar. En 1795, la Linguère Tègue Rella, suite à la folie de son frère, le Brack Ndiack Coumba Mbodji, prend le contrôle du pouvoir après avoir soigneusement caché la maladie du roi en l’exilant hors de la capitale. À partir de cette date, ce sont les femmes qui dans l’ombre exercent le pouvoir au Walo jusqu’en 1805, date à laquelle la Linguère Fatim Yamar Khouriaye qui a remplacé sa sœur Tègue Rella, propose au poste de Brack son cousin Couly Mbaba Diop. La légitimité de ce dernier fut rudement contestéé par certains « kangam » du Walo, au regard des principes voulant que seul les Mbodj puissent assumer cette fonction.
Pendant son règne qui dura une dizaine d’année, il se consacra à la stabilité du royaume et au développement des échanges pour un Walo propère. À sa mort en 1816, la Linguère Fatim Yamar Khouriaye fait élire son mari, Amar Fatim Borso Mbodji en lui adjoignant comme vice-Brack, son propre neveu, Yérim Mbagnick Tegg Rélla Mbodji.
La descendance du Brack Couly Mbaba Diop est repertoriée dans toutes les grandes familles du Walo, du Cayor, du Baol, du Sine et du Djolof.
Brack Couly Mbaba Diop – Marosso Tassé Diop– Couly Mbaba Diop 2– Samba Niébé Couly Diop Brack Couly Mbaba Diop – Diodio Mbenda Diop Yandé Wagane– Lat Soukabé Fall– Codou Ngoye Fall– Manel Codou Ngoye Fall– Ely Manel Fall Brack Couly Mbaba Diop – Ngoné Sanou Diop Yandé Wagane– Boukary Diouf Ngoné Sanou– Ndiem Boukary Diouf– Bour Sine Coumba Ndofféne Diouf FandépeBrack Couly Mbaba Diop – Yérim Anta Diop– Thioro Fabinta Diop– Nancy Thioub– Bouna Sémou Niang Brack Couly Mbaba Diop– Isseu Diop– Brack Ma Mbodji Malick– Guillé Mbodji– Samba Yombo Guillé Mbodji Brack Couly Mbaba Diop – Mbagne Mbatio Diop– Diodio Codou Diop– Diambourguel Thioub– Tacko Diambourguel Diaw– Cheikh Tacko DiopBrack Couly Mbaba Diop – Dior Mbathio Diop– Ngoné Déguene Fall– Teigne Thiéyacine Ngoné Déguene Fall– Damel Samba Yaya Fall– Diéri Dior Ndéllé FallBrack Couly Mbaba Diop – Dior Mbathio Diop– Ngoné Déguene Fall– Teigne Thiéyacine Ngoné Déguene Fall– Teigne Malicoumba Fall– Teigne Tiéyacine Dior Gallo Ganna FallBrack Couly Mbaba Diop – Mbaba Mbathio Diop– Thioro Mbaba Fall– Teigne Tanor Ngogne Dieng
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Qui était Ndaté Yalla Mbodj?
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12 janvier 2024La linguère Ndaté Yalla Mbodj ou Ndete Yalla (1810-1860) est la dernière grande reine du Waalo, un royaume situé dans le Nord-Ouest de l’actuel Sénégal.
C’est une héroïne de la résistance à la colonisation française dans l’Afrique de l’Ouest du xixe siècle. Elle est la mère de Sidya Léon Diop – ou Sidya Ndaté Yalla Diop – qui deviendra à son tour l’un des plus grands résistants à la colonisation du Sénégal.
Née en 1810 succédant à sa sœur Ndieumbeutt Mbodj, elle s’est battue avec acharnement à la fois contre les Européens et les Maures. Ndaté est la plus jeune fille du roi Amar Fatim Borso Mbodj et de la reine Fatim Yamar Khuri Yaye.
De son côté maternel, elle appartenait au matriclan des Tedyek (ou Teejed), de par sa mère Fatim Yamar Khuri Yyae (ou Faatim Yamar Xuuri Yaay). La linguère Guet May Beut est la matriarche du clan. Degèune Mbodj est la matriarche des Loggars. Le père de Ndaté Yalla, Amar Fatim Borso, mourut en janvier 1826 quand Ndaté Yalla et sa sœur Ndjeumbeut étaient adolescentes. Il était connu pour la position qu’il a tenue contre les musulmans qui faisaient le Djihab à cette époque dans la région de la Sénégambie, notamment contre les Almamy du Fouta (Almamy Biran).
A tout juste 16 ans, Ndaté Yalla se maria avec son cousin et roi du Waalo, Brak Yerim Mbanyik Tigereleh Mbodj (ou Yerim Mbagnik Tegg Rell). Ce mariage était surtout un mariage politique, puisqu’il permettait d’accroitre le pouvoir des Tedyek.
Plus tard dans sa vie, Ndaté Yalla s’est remariée, cette fois avec Sakoura Barka Diop, plus connu sous le nom de Marosso Tassé Diop, prince du Cayor and Roi du Koki, également proche parent de Lat Dior Diop (futur Roi du Cayor et du Baol), et de Sayerr Jobe (fondateur de la ville Serrekunda en Gambie).
Elle est officiellement couronnée reine du Waalo le 1er octobre 1846 à Nder, la capitale. Dès le début de l’année 1847, elle se heurte aux autorités françaises et réclame un droit de passage pour les Soninkés qui approvisionnent Saint-Louis en bétail. Elle succéda à sa sœur Ndieumbeutt Mbodj comme linguère, de 1846 à 1855 (l’année où le Waalo est tombé sous les mains des Français).
Début 1847, elle s’opposa aux Français à propos de la libre circulation des Sarakoles qui fournissait la ville de Saint-Louis en bétail. Dans une lettre déposée aux Archives nationales sénégalaises (Archives nationales du Sénégal – 13 G 91, Lettre N ° 61), les Français affirment que, la Reine et / ou son peuple, contrevenant au traité qui existait entre Waalo et Saint-Louis (Sénégal), a arrêté un troupeau de 160 bœufs qu’un habitant de Saint-Louis (un Français) avait acheté des marchands Sarakoles, et gardait 16 des meilleurs animaux pour eux-mêmes, ne laissant passer que 144 bœufs . Les Français ont ajouté que la reine ne pouvait être payée qu’après l’arrivée des marchandises à Saint-Louis. Ils ont ensuite menacé la reine et lui ont demandé de lui rendre les 16 bœufs qui, selon eux, étaient en sa possession, et si elle se refusait à le faire, elle serait considérée comme ennemi du gouverneur. La reine considérait la menace comme un affront à sa souveraineté et à la souveraineté du Waalo. Le 18 juin 1847, elle écrivit une lettre au gouverneur français dans les termes suivants :
« Nous n’avons causé de tort à personne. Le Waalo nous appartient, c’est la raison pour laquelle nous garantissons la liberté de passage des marchandises dans notre pays. Pour cette raison, nous facturons 1/10e de ces marchandises, et rien de plus. Saint-Louis appartient au gouverneur, le Cayor au Damel, le Djollof au Bourba, Le Fuuta à l’Almamy, et le Waalo au Brak. Chacun de ces chefs gouverne son territoire selon la manière qui lui convient »
— Ndaté Yalla Mbodj (18 juin 1847).
L’abbé Boilat, reçu en grande pompe par la reine le 2 septembre 1850, décrit sa demeure dans Esquisses sénégalaises.
En février 1855, alors que les colonnes de Faidherbe sont entrées au Waalo avec 800 hommes, et que son règne s’achève, la Linguère s’adresse ainsi aux principaux dignitaires de son pays :
« Aujourd’hui nous sommes envahis par les conquérants. Notre armée est en déroute. Les tiédos du Walo, si vaillants guerriers soient-ils, sont presque tous tombés sous les balles de l’ennemi. L’envahisseur est plus fort que nous, je le sais, mais devrions-nous abandonner le Walo aux mains des étrangers? »
Ndaté Yalla est morte en 1860 à Dagana, où une statue a été érigée en son honneur. (Source : Wikipédia.org)
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